samedi 6 février 2010

Des analyses biologiques faussement rassurantes, faites aussi doser la glycémie et les triglycérides en postprandial!

Keep in mind that only postprandial glucose and/or TG are measuring your actual risks!


Des milliards de dosages de glycémie ou de triglycérides (TG) sont effectués dans le monde. Dans l'immense majorité il s'agit de dosages à jeun. Il est maintenant certain que cette pratique ne permet pas toujours d'évaluer le risque cardiovasculaire ou métabolique et de dépister des dysfonctionnements. C'est bien la glycémie et les triglycérides postprandiaux qui comptent.
Si la glycémie et les TG sont normaux ou bien à la limite à jeun il convient de faire un dosage postprandial.
Une augmentation de la glycémie ou des TG après le repas augmente le risque de faire un infarctus du myocarde. Les anomalies postprandiales sont plus précoces que celles dépistées à jeun.
Alors si vous avez des "analyses normales" vérifiez que la glycémie et les TG ont aussi été dosé en postprandial.
Les pics de sucre dans le sang comme il s'en produit après un repas riche en hydrates de carbone rapides (pain blanc, pâtes, pomme de terre, viennoiserie, desserts sucrés) fatiguent le pancréas, représentent un stress oxydant et contribuent au stockage des calories. Ces pics ne sont pas détectés par le dosage de la glycémie à jeun.
Les pics de TG dans le sang comme il s'en produit après un repas riche en graisses rapides (graisses animales cuites, graisses ajoutées dans les produits industriels, graisses raffinées comme les huiles) favorisent l'accumulation de graisses oxydées dans la paroi des artères et donc l'infacrtus ou l'accident vasculaire cérébral.
En conclusion si la glycémie et/ou les TG postprandiaux sont élevés c'est d'abord le reflet d'une dysnutrition: trop de calories, trop d'hydrates de carbone rapides, trop de graisses facilement assimilables. Ceci se produit bien avant que les mêmes paramètres soient élevés à jeun ce qui traduit une maladie métabolique avérée: diabète ou hypertriglycéridémie. Dans une perspective de prévention primaire (avant le premier accident) des maladies cardiovasculaires il est important d'évaluer le métabolisme après un repas et non pas simplement à jeun.

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