mardi 27 septembre 2016

L'immense mensonge bourdieusien de "la précarité est partout" jusque dans les brochures médicales

Alors que le pays a un montant de dépenses sociales record, que le paiement par l'état des soins des économiquement faibles est total, il est paradoxal qu'on évoque la précarité en termes "d'impossibilité de se révolter contre le présent" dans une brochure sur le soin des diabétiques. Cette diatribe néomarxiste est le plus mauvais service à rendre aux patients.
Le patient en situation de précarité doit être d'abord accompagné par sa famille. Il est important de souligner le taux très élevé d'abandon familial des personnes âgées ou même des parents par des enfants trentenaires ou quarantenaires. De ce point de vue nous vivons un régime d'irresponsabilité et d'impunité qui est souvent sous tendu par des aspects matériels comme les questions d'héritage. Les solutions sont juridiques et l'état a tous pouvoir pour agir.
Ensuite quand il s'agit d'isolement vrai sans famille il y a des solutions extrêmement bien développées qui doivent être mises en oeuvre rapidement et là encore les moyens existent mais leur déclenchement, leur coordination sont lents et par trop bureaucratiques ce qui conduit à des surcouts comme la prolongation de l'hospitalisation.
L'expérience de décennies de soins peut se résumer à une dégradation continue de l'efficience des systèmes protection ou de gestion de la précarité. Et ce alors qu'il existe des moyens considérables c'est à dire les plus élevés au monde.
Il y a deux raisons principales:
1/ les acteurs ont un logiciel erroné sur de nombreux points.
Ils agissent suivant des plans de "lutte" alors que la précarité n'est pas un adversaire mais un état dans le quel plusieurs facteurs concourent au glissement. Ces actions ne sont pas évaluées et de fait aucune amélioration ne peut être entreprise à partir d'une analyse critique. Les acteurs agissent avec peu de coordination et n'utilisent pas ou très peu les technologies de l'information. La traçabilité de eleurs interventions est très approximative et n'est pas partagée.
2/ Les acteurs évoluent dans un ensemble qui n'est pas orienté vers le client mais plutôt vers la pérennité des pourvoyeurs de soins et de services.
En effet le client est faible dans cette relation et son pouvoir de choisir est limité de même que son pouvoir d'information ou de discernement. C'est une question difficile qui ne peut être envisagée sans une concurrence réelle et un paiement modulé à la qualité suivant des indicateurs qui sont connus.

Enfin faisons le parallèle entre d'autres situations où l'hébergement et la prise en charge de la précarité est organisée rapidement. Je veux parler des catastrophes naturelles ou des crises migratoires. Il s'avère bien que des choix sont faits et qu'ils ne sont pas favorables à ceux et celles qui vivent en France.
Bourdieu est un idéologue déterminé qu'anime la haine de notre société et la volonté de déconstruire le capitalisme. Or c'est précisément ce système de production qui permet de soigner et de vivre plus longtemps. Qu'on en juge par la citation rapportée page 33 de la brochure: "en rendant tout l'avenir incertain , elle interdit toute anticipation rationnelle et, en particulier, ce minimum de croyance et d'espérance en l'avenir qu'il faut avoir pour se révolter , surtout collectivement, contre le présent même le plus intolérable". Simplement un appel à la révolte collective inapproprié dans le acs de la précarité et aussi en général surtout quand on évalue TOUTES les expériences de socialisme réel.

L'éducation thérapeutique est effectivement essentielle dès lors que la responsabilité individuelle et sociale est affirmée

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